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Recrutements d’organes

Vote clair

2021-6 | DE LA MAISON FÉDÉRALE


Conseiller national UDF Andy Gafner

traduit par M. Kronauer, rédacteur de ce site internet, à l’aide de deepl.com

Cher Président du Conseil national, cher Conseiller fédéral

Chers collègues

La Constitution fédérale oblige la Confédération à assurer la protection de la dignité humaine, de la personnalité et de la santé dans la médecine de transplantation. Depuis des années, on en fait une politique qui ne pense qu’aux receveurs potentiels d’organes et ignore essentiellement les questions fondamentales concernant la situation des donneurs en fin de vie.

Même la législation et la pratique actuelles sont en fin de compte fondées sur une détermination pragmatique plutôt que scientifique de la mort faite par un comité d’une université américaine en 1968. Selon ce terme, une personne est morte lorsqu’environ 3 % de son corps, à est-à-dire le cerveau, ne fonctionne plus. Le reste du corps vit, bien qu’avec un soutien. Avec un tel soutien, par exemple, des grossesses ont pu être menées à bien. Si la mère était morte, l’enfant ne survivrait pas non plus. Le corps réagit lorsque les organes sont retirés. Pour en tenir compte, il est anesthésié en Suisse.

Prendre d’autres mesures politiques sur cette base afin de pouvoir recueillir davantage d’organes sur des personnes mourantes est, à mon avis, éthiquement très discutable.

·        D’autres questions sont exacerbées par l’augmentation des mesures de prélèvement d’organes :

·        – Qu’est-ce que cela signifie pour le mourant si, soudainement, la meilleure préservation possible de ses organes en vue d’un futur prélèvement d’organes au lieu de soins palliatifs est au centre des actions médicales ?

·        – A qui appartient le corps mort ou mourant avec ses organes ?

·        – Avec l’accroissement des possibilités médico-techniques, les personnes mourantes sont-elles de plus en plus souvent déclarées “entrepôts de pièces détachées” pour d’autres personnes ?

La Constitution fédérale nous oblige à protéger la dignité humaine, la personnalité et la santé – y compris celle des donneurs potentiels !

Je mets donc en doute l’augmentation du prélèvement d’organes en fin de vie et je rejetterai l’initiative populaire ainsi que le contre-projet du Conseil fédéral pour ces raisons.


L’UDF Suisse soutient le référendum “NON au don d’organes sans consentement explicite”.

ACCUEIL > THÈMES > POSITIONS > RÉFERENDUM

Décision claire des délégués de l’UDF

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Thoune, le 22 octobre 2021

Étant donné que les grands rassemblements politiques ne sont toujours pas autorisés si ce n’est qu’avec la légitimité du certificat, en raison de la situation due au corona, l’UDF Suisse a pris position en ligne pour savoir s’il fallait soutenir le référendum contre le principe du consentement présumé en ce qui concerne le don d’organes. La décision était sans ambiguïté – les délégués se sont déclarer pour le soutien du référendum par 53 Oui contre 3 Non.

Le 1er octobre 2021, le Parlement a adopté une modification à la loi sur la transplantation, en vertu de laquelle le consentement présumé s’appliquera à l’avenir aux dons d’organes: Toute personne qui de son vivant ne s’est pas opposée au don d’organes deviendra automatiquement un donneur d’organes. Le Comité de direction et les délégués de l’UDF Suisse considèrent que cette évolution aberrante, éthiquement inacceptable, touche une thématique essentielle de l’UDF.

L’art. 10 al. 2 de la Constitution fédérale garantit à tout être humain le droit à l’intégrité physique et psychique. Cette protection s’applique notamment dans des situations de grande vulnérabilité, comme le processus de mort. En revanche, dans le cadre du consentement présumé, le droit à l’intégrité du corps doit être spécifiquement revendiqué. Si l’on y renonce, des organes devraient maintenant pouvoir être prélevés automatiquement. Pourtant se taire ne signifie pas consentement ! Toute intervention médicale nécessite un oui conscient et clair. Le don d’organes n’est éthiquement justifiable que si la personne concernée a donné de son vivant son consentement explicite pour cela.

Pour ces raisons et d’autres encore, l’UDF Suisse soutiendra le référendum et participera activement à la récolte de signatures. On a maintenant jusqu’au 20 janvier 2022 pour récolter au moins 50’000 signatures certifiées.

Pour de plus amples d’informations:

Marc Früh, ancien député au Grand conseil BE, 079 673 08 16

Bienvenues

Votation du 9 juin – recommandations

Communiqué de presse – assemblée de délégués

  • Non
    Parole
    objet fédéral
    Initiative populaire «Maximum 10 % du revenu pour les primes d’assurance-maladie (initiative d’allègement des primes)»
  • Oui
    Parole
    objet fédéral
    Initiative populaire «Pour des primes plus basses. Frein aux coûts dans le système de santé (initiative pour un frein aux coûts)»
  • Oui
    Parole
    objet fédéral
    Initiative populaire «Pour la liberté et l’intégrité physique»
  • Libre
    Parole
    objet fédéral
    Modification de la loi sur l’énergie et de la loi sur l’approvisionnement en électricité

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Votation du 9 juin – recommandations

Communiqué de presse – assemblée de délégués

  • Non
    Parole
    objet fédéral
    Initiative populaire «Maximum 10 % du revenu pour les primes d’assurance-maladie (initiative d’allègement des primes)»
  • Oui
    Parole
    objet fédéral
    Initiative populaire «Pour des primes plus basses. Frein aux coûts dans le système de santé (initiative pour un frein aux coûts)»
  • Oui
    Parole
    objet fédéral
    Initiative populaire «Pour la liberté et l’intégrité physique»
  • Libre
    Parole
    objet fédéral
    Modification de la loi sur l’énergie et de la loi sur l’approvisionnement en électricité

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