Home  ›  Neuigkeiten  ›  Oui serré à l’e-ID: l’UDF demande la répétition de la votation en raison d’un don illicite de Swisscom

Oui serré à l’e-ID: l’UDF demande la répétition de la votation en raison d’un don illicite de Swisscom

relatif au dimanche de votation 28 septembre 2025

Thoune, le 29 septembre 2025

Oui serré à l’e-ID: l’UDF demande la répétition de la votation en raison d’un don illicite de Swisscom

L’UDF Suisse prend acte des résultats des votations fédérales du 28 septembre 2025. Elle salue le oui clair à la suppression de la valeur locative, un projet équilibré qui élimine les incitations à l’endettement et une taxe injuste pour les propriétaires immobiliers. Le fait que, dans le cas du deuxième projet; la loi sur l’identification électronique, seules 21’000 voix aient finalement fait la différence après un véritable «thriller» laisse un sentiment mitigé. D’une part, l’UDF se réjouit que notre campagne («Non à l’obligation d’utiliser l’e-ID») ait convaincu beaucoup plus de personnes que ne le laissaient présager les sondages préalables. D’autre part, un arrière-goût amer subsiste: qu’aurait-il fallu faire de plus pour obtenir un «non»? Et dans quelle mesure un résultat qui ne tient pas compte des effets d’une campagne de propagande unilatérale ainsi que d’un don de Swisscom (détenue à 51% par la Confédération) aux partisans de l’e-ID est-il légitime?

La campagne référendaire sur l’e-ID a fortement polarisé la Suisse. Le fait que la loi sur l’e-ID n’ait obtenu qu’une majorité très faible de 50,39% malgré une large majorité de partisans, composée de la plupart des associations et partis «établis», ne permet pas, compte tenu de plusieurs incohérences, de passer simplement à l’ordre du jour. Le fait que l’entreprise publique Swisscom soit intervenue dans la campagne référendaire en versant une importante contribution financière aux partisans du projet est scandaleux et doit être examiné. Cela d’autant plus que des experts tels qu’Andreas Glaser, professeur de droit constitutionnel et administratif à l’Université de Zurich, considèrent ce financement de campagne comme «totalement inadmissible» (20min.ch, 21.09.2025). La confiance dans la démocratie a fortement souffert de ces transgressions. C’est pourquoi l’UDF soutient le recours annoncé par le comité «Non à la loi sur l’e-ID».

Lorsqu’un référendum a des conséquences aussi importantes pour la liberté du peuple suisse, nous ne pouvons pas laisser au hasard le résultat, qui pourrait avoir été influencé par une couverture médiatique partiale (y compris celle de la SSR) et des dons illicites versés par une entreprise publique. Il est donc indispensable de répéter ce référendum le plus rapidement possible. Le Conseil fédéral doit désormais assumer ses responsabilités, garantir la coexistence pacifique et ouvrir la voie à un nouveau scrutin qui se déroulera dans des conditions correctes.

Pour de plus amples informations:

Philippe Karoubi, membre du comité de direction, 078 715 98 01


Vous pouvez soutenir le travail de l’UDF en
Suivez-nous